Cultiver_et_entretenir_un_physalis

Cultiver et entretenir un physalis

 

 

Le physalis est une plante qui produit des fruits comestibles. On l’appelle aussi « amour en cage » ou « fruit des amours ». Ses petits fruits de couleur orange, sont camouflés sous une fine couche de papier.  Ils sont remplis de vitamines. Le physalis est très facile à planter. Voici tout ce que vous devez savoir sur la plantation, l’entretien et la culture du physalis.

 

Qu’est-ce qu’un physalis ?

Le physalis est un arbre fruitier dont le nom vient du mot grec « phusalis » du fait qu’il ressemble à un calice. C’est un genre de plante de la famille de la Solanacée. On la connait mieux sous le nom de Lanterne Japonaise (hozuki en japonais).

 

Origine

Le physalis est originaire des Andes (en Amérique du Sud) et découvert par les conquistadors espagnols au XVIème siècle. Ils ont été très séduits par la saveur de ces baies, à la fois gourmandes et sucrées. Ses fruits furent ensuite importés en Inde et dans les Antilles là où il est toujours cultivé jusqu’à présent. En France, le physalis est également planté, mais surtout en versions non comestibles et décoratives. On l’utilisait même à l’époque dans les compositions florales et les bouquets.

 

Différentes sortes de Physalis

Il faut noter que le genre physalis comprend plus de 100 espèces connues. Avouons que ce sera assez difficile de toutes les citer. Voici les variétés les plus connues et celles comestibles.

  • Physalis peruviana : c’est une plante vivace dont les fruits sont comestibles et très appréciés, en plus d’être riches en vitamines ;
  • Physalis pubescens : très utile dans la pâtisserie pour faire des cakes ou pour faire des confitures ou gelées ;
  • Physalis ixocarpa : utilisée plus comme légume que comme fruit. Il est également utilisé comme décoction pour traiter le diabète.

Quels sont les bienfaits du physalis sur la santé ?

Les surnoms donnés au physalis sont nombreux : groseilles du Cap, lanterne japonaise, cerises d’hiver, coqueret du Pérou ou encore amour en cage. Comme ces surnoms, les bienfaits qu’on en tire sont tout autant variés. Ce fruit est ce qu’on appelle un « super-fruit ». À part son goût assez particulier et acidulé, on l’utilise aussi pour ses vertus médicinales. C’est une réserve de plusieurs oligo-éléments et une grande source de vitamine C, B et A.

En plus, le fruit de l’amour est plus antioxydant que les cranberries, contiennent plus de potassium que la banane et plus de fibres que la prune. Le physalis est aussi une très bonne source de protéines. Elles sont utilisées pour traiter des allergies ou des maladies auto-immunes. Il est à noter que le physalis s’utilisait chez les Incas pour prévenir les problèmes de prostates et les infections urinaires

 

Cuisiner le physalis, comment faire ?

Cuisiner ces fruits savoureux est assez complexe pour les personnes qui n’en ont pas l’habitude. Et surtout pour ceux qui ne savent pas distinguer les fruits comestibles de ceux qui ne le sont pas.

 

Comment reconnaître un physalis comestible ?

Il y a des physalis comestibles et ceux qui ne sont là que pour la décoration. Il faut savoir que le physalis d’ornement (la lanterne japonaise) ne peut se consommer, en plus d’être toxique. Son calice est très rouge et surtout, il résiste bien au froid. Le physalis peruviana ou coqueret du Pérou est la variété comestible. Son calice est vert orangé et assez pâle. Il est très sensible au froid.

 

Quelques utilisations courantes en cuisine

Il existe plusieurs manières de consommer ce fruit exotique. On le consomme plutôt cru ou « à la croque ». Le mieux serait de le manger en salade ou en salade de fruits. Mais il est également possible de le faire revenir quelques minutes dans la poêle pour accompagner de la volaille ou du poisson. Beaucoup de chefs l’utilisent pour leurs préparations salées. Vous pouvez, par exemple, essayer le risotto au physalis et à l’estragon. Pour les préparations sucrées, le physalis est plus qu’adapté. Quoi de mieux que des gâteaux ou autres desserts au physalis ? Choisissez de préparer des charlottes aux physalis, non aux fraises, ou encore des clafoutis au physalis. Tout ne dépendra que de votre imagination pour préparer des plats avec ces fruits sauvages.

 

Comment cultiver un physalis ?

Le coqueret du Pérou est le cousin de la tomate cerise et de l’aubergine. Ces fruits et légumes aiment beaucoup la chaleur.

 

Où, quand et comment : tous nos conseils

Les plants de physalis doivent se cultiver en plein soleil et de préférence, sur un sol drainé. Avec un pied, il vous sera possible d’avoir assez de fruits exotiques pour préparer vos gâteaux et vos tartes. Avec environ cinq pieds, vous aurez assez de petites baies pour faire vos recettes. Parce qu’elles sont assez frileuses, ces plantes sont cultivées après le passage des gelées, c’est-à-dire, en mai ou en juin. Cet arbuste prend assez de place. Vous devez donc espacer chaque plant d’au moins 80 centimètres.

 

L’entretien et la récolte du physalis : ce qu’il faut savoir

La plantation du physalis doit se faire à la fin de l’automne ou au printemps. Il ne nécessite pas beaucoup d’entretien. Il a besoin d’une bonne dose d’arrosage si la chaleur est très forte. Vous pouvez aussi lui apporter un peu de compost ou d’engrais de tomate pour une bonne croissance. Le physalis doit se récolter en mois de juillet, si vous êtes dans le sud et de septembre à octobre dans les autres régions. 

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